Un coeur humain et palpitant
Pour Meylan, un coeur humain et palpitant
Pour participer à la défense de notre ville voici quelques arguments. Le cœur du problème est une redéfinition de la ville avec une vision erronée. Ci-dessous, trois exemples.
Une identité détournée.
Vers un cœur de béton et une mixité sociale… évaporée
“L’identité des quartiers” part d’une optique erronée. La manière dont la mixité sociale est énoncée dans le PLUI actuel prévoit surtout la construction de logements collectifs dans certaines zones plus que dans d’autres et le remplacement progressif des zones pavillonnaires existantes.
L’identité qui nous rassemble.
La ville que nous souhaitons est celle d’un équilibre entre une densification équitable et le maintien des équipements publics de qualité pour tous. Meylan est depuis toujours une ville multipolaire, avec non pas un seul “cœur de ville”, mais plusieurs cœurs vibrants.
La ville nature, l’ADN meylanais.
A Meylan, la nature a une vraie place, dans la ville elle-même. Avec le PLUi, la métro substituerait la « ville parc » à la « la ville nature ». L’identité de Meylan n’est pas celle d’une nature « aménagée » et accessoire, avec quelques fleurs dans les ronds-points ou quelques mètres carrés de pelouse ici et là. Cette « ville parc », telle que prévue dans le PLUI, donne à la nature un rôle secondaire.
Ménager la chèvre et le chou.
Une répartition de l’habitat qui tienne compte des caractéristiques suivantes est nécessaire :
- position géographique, lieu de passage moteur entre Grenoble et l’autre bout de la vallée, avec sa conséquente augmentation de bruit et de pollution de CO².
- présence de coteaux et de zones inondables ; autant d’éléments qui, réduisant la surface constructible, doivent être pris en considération pour fixer des indices de densification qui soient adaptés à cette situation et ne pas aggraver la pollution et le réchauffement à Meylan.
Les aspects techniques, quantitatifs et budgétaires sont les arguments avancés pour justifier ces bouleversements annoncés. Ils ne doivent jamais permettre d’ignorer les aspects qualitatifs.
Le PLUi n’est pas figé. Vous pouvez, vous devez donner votre avis, dans le cadre de l’enquête publique.